Quand on commence à fumer on est inconscient du danger que ça représente parce que je crois qu’au fond, on se croit toujours invincible. C’est ce qui fait que pendant des années on ne se pose aucune question en étant fumeur, on profite d’un « plaisir » qu’on s’est fabriqué.

Voici les étapes qui m’ont permis d’arrêter alors que je pensais ne jamais pouvoir aller contre mon addiction :

J’ai pris conscience de mon addiction (ça fait cliché ! et pourtant…)

J’ai compris que c’était dangereux pour moi et que je ne contrôlais rien. Rien à voir avec les pubs préventives qu’on voit à la télé, perso ça me faisait rien ça. Les images choc on s’y habitues…

Je me suis pas lancée dans mon projet avant d’être sûre

En fait ça faisait 1 voir 2 ans que je voulais arrêter et je ne m’en sentais pas capable donc j’ai arrêté seulement quand je savais que j’aurais la force. Pourquoi je n’en ai pas été capable avant ? j’étais dans ma dernière année d’étude, y’avait mon stage qui était plus que stressant et je vivais une période très difficile au niveau personnel. Il était impossible pour moi d’arrêter à ce moment là. Si vous êtes dans une période difficile je vous déconseille d’arrêter mais de le reporter à un moment où vous serez sûrs.

J’ai préparé mon arrêt !

Les gens trouvent ça un peu bizarre lol mais je me suis organisée : j’ai regardé combien de tabac il me restais, j’ai choisi ma semaine et mon premier jour d’arrêt. J’ai prévu les conditions dans lesquelles je me trouverai. Concrètement, j’ai choisi le début d’été (une période favorable à la bonne humeur), je travaillais pas, j’étais en recherche d’emploi donc pas de stress du travail. Je me suis éloignée des personnes avec qui je pouvais potentiellement me prendre la tête et je suis partie donc 2 semaines entières à Paris chez mon copain (il supporte plutôt bien mon caractère de cochon mdr). Je ne suis pratiquement pas sortie durant les 2 semaines parce que je savais que la moindre petite chose serait prétexte à péter un câble…

J’ai fait des recherches pour me préparer à la suite

C’est tout bête mais mine de rien je savais pas à quoi m’attendre… J’étais une accro sévère et j’avais jamais tenu 1 jour sans fumer (si si je vous assure). J’ai recherché des articles sur internet et j’ai pas mal lu toutes les infos sur www.tabac-info-service.fr. Je sais pas pourquoi j’allais même souvent sur le site, peut-être pour me redonner un peu de courage ? En tout cas, ils ont plein d’informations et de conseils supers sur leur site et je vous conseille d’y faire un tour. Bref, je regardais sans arrêt les effets positifs de l’arrêt et je me projetais dans le futur sans la cigarette.

J’ai mesuré les conséquences : Je savais que j’allais prendre du poids et je l’ai accepté d’avance, après tout ma santé c’est plus important ! Le poids je m’en occuperai plus tard.

Comment j’ai vécu le sevrage…

Je sais pas si j’étais sévèrement atteinte mais quand je restais une journée sans fumer j’avais la tête qui tournait et des palpitations à certains moments. J’ai donc appréhendé les premiers temps sans la cigarette et je me suis demandé comment mon corps allait réagir. J’ai eu des vertiges et des palpitations durant les 2 premières semaines en diminuant jusqu’à ne plus en avoir. Le pire c’était vraiment la première semaine, j’avais vraiment plus le contrôle de mes nerfs et j’étais fatigué. C’est pourquoi je me suis presque enfermée. Ça vous paraît exagéré ? Et pourtant c’était ma façon d’y arriver.

Je me récompensais

Je faisais le calcul : « bon alors d’habitude je dépense 40 euros par mois en tabac et feuilles donc ce mois-ci je vais pouvoir m’acheter ça ! »

Eh ben oui, j’en avais largement le droit ! lol je me récompensais parce que j’estimais que chaque jour sans la cigarette était un exploit donc au début, chaque mois, je me suis acheté un truc avec l’argent économisé. C’est très symbolique je pense et c’était très plaisant !

Enfin, dès que je sentais un bénéfice j’en parlais et j’étais heureuse, c’était ça aussi ma récompense : moins de fatigue, moins de stress, moins de contrainte de lieu pour fumer, plus d’odeur de tabac froid dans mes cheveux, bien plus de souffle et j’en passe…

Les effets positifs ne cessent de se faire ressentir aujourd’hui et je me sens tellement mieux. Je cache pas que j’ai toujours peur de replonger, en pensant au plaisir procuré par une cigarette. Mais pour l’instant je tiens bon !


Si tu souhaite arrêter de fumer, je te soutiens à 100%. Dès que tu te sens prêt(e) fonce ! Si cet article te fait réagir n’hésite pas à me laisser un commentaire pour raconter ton expérience ou tes pensées.

Bisous bisous ! Hanna.