Nous savons tous que la musculation n’est pas seulement importante pour avoir un beau physique. En effet, avoir une masse musculaire importante permet de préserver la solidité des os, augmente la mobilité et, selon une nouvelle étude, contribue à réduire vos risques de développer un diabète de type 2.

Publié dans le journal scientifique Mayo Clinic Proceedings, une nouvelle étude révèle que les personnes ayant une musculature relativement développée avaient un risque plus faible de développer un diabète de type 2.

Les chercheurs expliquent que cet avantage est sans lien avec d’autres caractéristiques de condition physique, comme la bonne santé cardiorespiratoire ou des facteurs liés à un mode de vie plus sain comme par exemple la non consommation de tabac.

En outre, il n’est pas nécessaire non plus d’avoir le physique d’Arnold Schwarzenegger pour bénéficier de cet avantage puisque le fait d’avoir plus de force musculaire ne se traduisait pas par davantage de protection.

Cette expérience a été menée auprès de plus de 4 000 adultes qui n’étaient pas diabétiques au début de l’étude en 1981. Tous les participants ont participé à des tests physiques, qui comprenaient des tests de force musculaire, dont des tests de développé couché sur chaise romaine et de flexion des jambes en position assise.

Chaque personne recevait ensuite un score de force qui déterminait si son niveau de force musculaire était faible, modéré ou élevé. L’équipe a ensuite effectué un suivi auprès des participants sur une période de 8 ans afin de déterminer ceux qui avaient développé un diabète de type 2.

Naturellement, vous voulez sans doute savoir combien de masse musculaire il est nécessaire d’avoir pour éloigner tout risque de diabète. Malheureusement, les chercheurs ne sont pas encore en mesure de donner une réponse définitive.

« Il va sans dire que les gens voudront savoir à quelle fréquence soulever des poids ou quelle quantité de muscle ils devraient avoir besoin, mais ce n’est pas si simple « , a déclaré DC Lee, professeur agrégé de physiologie de l’Iowa State University.

En tant que scientifiques, nous avons différentes façons de mesurer la force musculaire, comme la force de préhension ou la force aux tractions par exemple. D’autres recherches sont nécessaires pour déterminer la bonne quantité d’exercice physique à faire, laquelle pouvant varier selon les différents paramètres de santé et origine ethnique.

Mark Peterson, titulaire d’un doctorat et professeur agrégé de médecine physique et de réadaptation à l’Université du Michigan, reconnaît également la pertinence de ces résultats. Cependant, il affirme que cette étude présente des limites. En effet, le score de force élaboré par les chercheurs n’est pas assez transparent sur la notion de musculature modérée. Par ailleurs, il estime que les avantages sur la santé peuvent être biaisé par la prise de compléments alimentaires, dont les plus sportifs raffolent.
Cela dit, ce chercheurs est d’accord pour reconnaître que même une quantité modeste de muscle peut être très bénéfique sur la santé.

En tout cas, l’équipe à l’origine de l’étude estime qu’il s’agit tout de même d’un bon indicateur que l’entraînement de musculation peut améliorer la santé, ce qui est particulièrement important car de moins en moins de personnes ont une activité physique ou sportive régulière.

Si vous avez envie de prendre votre santé en main, je vous invite à lire l’article « Les principaux exercices sportifs en fonction de vos objectifs » 

De quoi commencer avec de bonnes bases !

Cet article a été rédigé par Marcel Blanc, Coach sportif BPJEPS AF